Publications Inédits & Découvertes
Le Répertoire…
Sommaire
17 Textes, extraits, esquisses, notes, indications
sont des copies d’originaux provenant du PC de
Gilles-Souleymane.
2 Textes numérisés par les soins de CIMArtS viennent
compléter ces archives.
Trilogie & Triptyque vis à vis
A découvrir…
Scène & Représentions / Archives Web ouvertes
A visiter…
Suite de 16 archives inédites
Il faut que tu saches. D’où je t’écris Je suis au foyer du deuxième de la Comédie.
Caché. Par des rideaux. De velours. Rouge. Noir. Tapi qu’il est le résidant.
Calfeutré-claquemuré. Nul ne sait que j’existe. Je pourrais pourrir. M’assécher.
J’aime cette idée. Qu’on me retrouve. Dans dix ans. Tout momifié. Dans mes
rideaux. De velours. Ô je suis bien seul !!!
DOSSIER DE PRESENTATION
Création prévue en 2007/2008
Ce document vous est adressé dans le cadre de notre recherche de
partenaires de réalisation : théâtres, salles de représentation et
coproducteurs.
_________________________________________________________________________________
RESUME
TROIS SOLILOQUES :
Toujours adressés à un animal
TROIS FEMMES :
CARLOTTA : ex artiste du Peuple que la chute du mur a
reconverti en artiste de variété ; elle doit quelquefois revêtir le frac de
Carlotto ce qui ne suffira pas à freiner sa déchéance. La scène est à Moscou,
de nos jours
DENISE : ouvrière horlogère modèle qu’un licenciement
économique amène à piller son usine ; la scène est à Besançon, de nos jours
KHADIDJA : costumière de théâtre qui, à sa naissance s’appelait
Georges ; sa mère l’a élevée sous le nom de Georgette ; lors d’une journée
d’émeute elle devient Khadîdja ; la scène est à Genève, de nos jours
TROIS CHANTS D’AMOUR ET DE SOLITUDE :
C’est ce qui fonde à les présenter en trilogie.
Pourtant, ces trois soliloques peuvent se lire et se jouer indépendamment
l’un de l’autre.
_________________________________________________________________________________
Le théâtre représente la loge d’une comédienne.
En scène il y a une femme.
C’est Carlotta.
A moins que ce ne soit un homme habillé en femme.
Alors donc ce serait Carlotto.
En scène il y a une chienne.
C’est Lioubov.
CARLOTTA: …oui ma petite Lioubov mon tout à moi je le sais que tu
voudrais venir avec moi mais tu ne peux pas ce directeur oh je ne l’aime
pas celui-là avec ces grands airs ces façons évaporées mine de rien
toujours à vous surveiller ce directeur il n’est pas comme l’ancien nous
respectait celui–là le nouveau il ne veut pas que tu paraisses en scène tu
le sais ma Liouba à moi il faudra te tenir bien sage je ne serai pas longue
trois tours tours Carlotta Carlotto et je te passe petits drapeaux
rouge autant de tours qu’ils en voudront j’en aurai vite fini une chance
encore que je puisse donner dans la prestidigitation si je n’avais eu que le
théâtre je me demande bien où nous serions maintenant hein ma
Lioubov mais bon prestidigitation où théâtre de répertoire la scène c’est
la scène dans deux minutes je suis revenue ma Lioubov tu n’aboieras pas
dis ?
GILLES-SOULEYMANE LAUBERT
GEORGES, ou tout ce qui file entre les doigts
THEATRE
Georges - un homme d’une soixantaine d’année - chantonne en nettoyant la
cage de son oiseau
GEORGES. — « Mon histoire c’est l’histoire d’un amour, ma complainte
c’est la plainte de deux cœurs »…
La sonnerie de la porte retentit. Il écoute et ne bouge pas. Deuxième coup de
sonnette. Il ne bouge toujours pas. Troisième coup. Il regarde vers la porte sous
laquelle une enveloppe est glissée. Il s’approche prend la lettre et la décachette.
Il lit.
« A l’intention de Monsieur George DUBOIS-DUNILAC : Intervention des
pompiers-sanitaires de l’action sociale. Dès 10h vous devrez avoir quitté
votre logement »
Laubert_la trilogie du dire.pdf
86 Pages, 440 Ko
dossierPresse-EllesParlent.pdf
_________________________________________________________________________________
dossierPresse-EllesParlent.pdf
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
ELLES PARLENT AUX ANIMAUX / TRYPTIQUE
CARLOTTA II
Moscou
Le théâtre représente la loge d’une comédienne.
En scène il y a une femme.
C’est Carlotta.
Parfois, les besoins du spectacle l’amènent à revêtir un frac.
C’est alors Carlotto.
En scène il y a une mouette empaillée
C’est Lioubov
A qui s’adresse Carlotta
PROLOGUE
De Friedrich Engels à Karl Marx (22juin 1869)
« C’est assurément un « uraniste » tout à fait surprenant que tu m’as envoyé. Ce sont
vraiment des révélations contre-nature. Les pédérastes commencent à se compter et
trouvent qu’ils constituent une puissance dans l’État. Seule manquait l’organisation, mais
d’après ce texte, il semble qu’elle existe déjà en secret. Et puisqu’ils ont déjà dans tous les
vieux partis et même dans les nouveaux, des hommes si importants de Rösting à
Schweitzer, la victoire ne saurait leur échapper. « Guerre aux cons, paix aux trous-ducul
», dira-t-on maintenant. C’est encore une chance que nous soyons personnellement
trop vieux pour avoir à redouter, en cas de victoire de ce parti, d’avoir à payer,
physiquement, quelque tribut aux vainqueurs. Mais la jeune génération. Au reste il n’y a
qu’en Allemagne qu’un type de ce genre puisse monter sur scène, ériger en théorie cette
saloperie et proclamer : introite, etc.… Malheureusement il n’a pas encore le courage
d’avouer ouvertement qu’il « en » est et ce voit obligé, coram publico, d’opérer « par
devant », même s’il ne le fait pas « en entrant par devant », comme il dit une fois par
erreur ; mais attends un peu que le nouveau Code pénal d’Allemagne du Nord ait reconnu
les droits de cul, alors il chantera une autre chanson. Nous autres, pauvres gens du
devant, avec notre naïf penchant pour les femmes, nous serions alors traités de belle façon.
Si Schweitzer était bon à quelque chose, il faudrait lui soutirer à cet étrange bonhomme, les
noms et qualités des hauts et très hauts pédérastes, ce que , étant donné leurs affinités
spirituelles, ne lui serait certainement pas difficile »
Marx et Engels, correspondance janvier 1869 janvier 1870 Tome X, Paris,
Messidor/Éditions sociales, 1984, p. 111
Cité par : Daniel Borrillo et Dominique Comas « L’homosexualité de Platon à
Foucault » Éditions Plon 2005
_________________________________________________________________________________
THÉÂTRE - « Carlotta » de Gilles Souleyman Laubert incarnée par Dominique Favre-Bulle
Soliloque avec un chien
|
_________________________________________________________________________________
GILLES-SOULEYMANE LAUBERT
GEORGES, ou tout ce qui file entre les doigts
THEATRE
Le théâtre représente un appartement
Georges - un homme d’une soixantaine d’année - chantonne en nettoyant la
cage de son oiseau
GEORGES. — « Mon histoire c’est l’histoire d’un amour, ma complainte
La sonnerie de la porte retentit. Il écoute et ne bouge pas. Deuxième coup de
sonnette. Il ne bouge toujours pas. Troisième coup. Il regarde vers la porte sous
laquelle une enveloppe est glissée. Il s’approche prend la lettre et la décachette.
Il lit.
« A l’intention de Monsieur George DUBOIS-DUNILAC : Intervention des
pompiers-sanitaires de l’action sociale. Dès 10h vous devrez avoir quitté
votre logement »
[…]
Gilles-Souleymane Laubert / Georges - Janvier 2010
_________________________________________________________________________________
ENTRETIEN AVEC L’AUTEUR
« GEORGES, OU TOUT CE QUI FILE ENTRE LES DOIGTS », EST UN TEXTE QUE VOUS
AVEZ ECRIT. QUELLE EST LA PART D’AUTOBIOGRAPHIE DANS VOTRE DEMARCHE ?
Rien, dans ce texte, ne se rapporte à ma vie et pourtant tout est écrit avec ce que j‘ai vécu,
avec ce que je vis et surtout avec ce que les autres vivent. On pourrait, bien sûr, démêler le
vrai du faux. Et s’apercevoir que Georges et l’un des prénoms qui figure sur mon acte de
naissance. Mais on ne m’a jamais appelé Georges. Je suis auteur de théâtre, comédien et
Georges, le personnage, est costumier de Théâtre… dans mon texte, il se tisse donc une
fiction qui, partant du particulier d’une vie, s’attache à raconter un réel beaucoup plus
général. En tout cas ce texte est tout, sauf introspectif et narcissique.
_________________________________________________________________________________
GILLES (SOULEYMANE) LAUBERT
JOURS D’ÉTÉ
THÉÂTRE
PERSONNAGES :
Quatre hommes :
MARTIAL, 65 ans ou un peu plus, rentier
GRÉGOIRE, 60 ans ou un peu moins, allocataire d’une assurance invalidité
ÉDOUARD, 65 ans ou un peu plus, avocat d’affaire
GEORGES, 60 ans ou un peu moins, auteur dramatique
Deux garçons :
ANGHAL, presque seize ans
IBRIHIM, un peu plus de dix huit ans
Un policier, dans les 35 ans. *
Lieu :
Une place où a été installé un distributeur de boissons
L’action se déroule au cours de trois mois d’été
_________________________________________________________________________________
GILLES (SOULEYMANE) LAUBERT
JOURS D’ÉTÉ
Version en travail
NOTES :
_________________________________________________________________________________
GILLES (SOULEYMANE) LAUBERT
Sortie(S)
Théâtre
Avant–propos
Les 11 séquences qui suivent ont fait l’objet d’un premier travail (l’oeuvre au noir, le brouillon), puis d’un second, qui a consisté à éclaircir, raboter, préciser l’écriture, puisqu’aussi bien la question de la langue est primordiale dans ce texte.
Lorsque j’arriverai au terme de la totalité de la pièce, un troisième (4ième, 5ième ) travail de peaufinage du style interviendra.
La fin est en état de chantier.
PERSONNAGES
La mère (Solange), plus de 60 ans
Le fils (Georges), 55 ans
Aminata, jeune, pas plus de 25 ans
L’inspecteur(Joël), 55 ans
L’action se déroule dans une ville d’Europe
_________________________________________________________________________________
Notes sur la Conduite 'Georges' + Lumières
+ Document photo[s]
_________________________________________________________________________________
Scène & Représentions / Archives Web ouvertes
Elles parlent |
composer avec la chute du Mur et la pression des médias pour obtenir d’elle des récits scandaleux ; Denise, une ouvrière horlogère de Besançon, négocie un virage délicat, entre licenciement économique et vie de famille problématique ; Khadidja, costumière de théâtre, est sous le coup d’un arrêté d’expulsion. Elle était devenue musulmane par amour pour un Algérien disparu à Paris en 1961, lors de la répression meurtrière d’une manifestation pour l’indépendance. |
Ces anti-héroïnes aux prises avec l’Histoire n’ont en rien
renoncé à leur propre histoire, qui est celle de leurs amours, de leurs
combats, en quête d’une identité toujours en devenir. Car en-dessous de
l’amour, c’est où ? |
http://www.gilles-souleymane.fr/trilogie/a.htm
Scène & Représentions / Archives Web ouvertes
http://www.gilles-souleymane.fr/georges/index.html
Trilogie versus Triptyque / Discussion[s]
nom féminin
(grec trilogia, de logos, discours)
§ Dans la Grèce antique, série de trois œuvres théâtrales, dont les sujets font suite les uns aux autres. (À l'origine, les trois pièces étaient reliées chronologiquement et logiquement : c'est la trilogie liée. Puis, à partir de Sophocle, chacune des pièces acquit son autonomie : c'est latrilogie libre.)
§ Ouvrage partagé en trois parties distinctes, mais se faisant suite : La trilogie de Dante.
§ Série de trois œuvres dont les sujets sont liés.
§ Ensemble de trois choses qui vont ensemble, qui constituent un tout.
nom masculin
(grec triptukhos, triple)
§ Œuvre peinte et/ou sculptée, principalement faite de trois panneaux jointifs latéralement. (Les panneaux latéraux constituent, lorsqu'ils sont montés sur charnières, des volets qui peuvent se refermer sur la partie centrale.)
§ Œuvre littéraire ou artistique composée de trois parties offrant une certaine symétrie.
§ Plan, projet, programme qui comporte trois parties.
Francis Bacon -Trois études de Lucian Freud / Triptyque
3 Photos de plateau / Scènes de la trilogie ‘Elles parlent aux animaux’
Carlotta, Denise, Khadidja/Georges
Repères sur les 6 volets du site gilles-souleymane.org
Accueil |
Sites de référence |
Autres sites |
Revues & Colloques |
Sénégal & Horizons |
Archives & inédits |
|
|
|
|
Volet ouvert |