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24 Heures de la vie d’une femme/ Création[s]
Avertissement
Les images et reproductions ci-après présentées sous la forme
de diaporamas sont une compilation multi sources et origines
Scènes & Costumes 24 heures – Photos extraites d’un DVD
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Il n'y a que la première parole qui
coûte… C'est ainsi que Mrs. C. débute ce qui est tout à la fois une
confession, une anamnèse, un aveu mais surtout et avant tout le récit des vingt-quatre
heures de la vie de cette femme qui auront compté plus que tout le reste de
son existence. Chez Zweig, Mrs. C. est une aristocrate anglaise. Dans notre
spectacle, Mrs C est une jeune métis à la beauté et à la culture légendaire
de Saint-Louis du Sénégal et de l'Île de Gorée.
Gilles-Souleymane Laubert [notes dakaroises - extrait]
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Festival BlackMovie 2006 | Théâtre Les Salons - Genève | Photos © Nicolas Lieber
http://www.gilles-souleymane.fr/24heures/iconographie/photos2/page1.htm
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Marie Anne Sadio est un vrai bonheur,
toute en pastel d'émotions contenues, retenues jusqu'au moment où sa voix
s'élargit, part dans les graves et, telle une flamme, sa silhouette si fine
prend toute la scène. A ses côtés veille une vieille femme, aussi bien nounou
que matrone, gardienne du temple et passeuse d'âmes en déroute, Souaré
Kouyaté défie le temps de ces vingt-quatre heures : elle est une voix de
femme qui nous vient du temps d'avant et son chant évoque l'éternité des
joies et des douleurs des enfantements, des décès et des lendemains de noces…
Ce spectacle est un trajet : commençant en costume de jeune signare du début du XXe, Marie Anne terminera ce récit de vie en costume contemporain. Gilles-Souleymane Laubert [notes
dakaroises - extrait]
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http://www.swissinfo.ch/fre/l-afrique-inspire-la-sc%C3%A8ne-romande/5023356
L’époque…
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Le mouvement Sécession…
SÉCESSION, mouvement artistique Né tardivement par rapport à ses homologues européens, le style sécession, version autrichienne de l'Art nouveau, se cristallise autour d'une vingtaine d'artistes (J. Engelhart, J. Hoffmann, G. Klimt, M. Kurzweil, C. Moll, K. Moser, F. von Myrbach, J. Olbrich et A. Roller entre autres), qui unissent leurs forces contre le Künstlerhaus — vaste association d'artistes à caractère officiel, fief de l'historicisme et de l'éclectisme, au sein de laquelle les conservateurs sont majoritaires et entravent toute nouveauté, contrôlant notamment les rouages du marché de l'art. En 1897, les mécontents, groupés autour du peintre Gustav Klimt (1862- 1918), fondent la Vereinigung bildender Künstler Sezession, association qui ne propose aucun programme artistique précis, mais dont les buts déclarés sont d'« arracher l'art au négoce », de susciter un intérêt pour l'art en même temps que d'élever le sens artistique des contemporains, et de favoriser des échanges entre l'art autrichien et les nouvelles tendances européennes. Pour ce faire, l'association va se donner une revue et organiser de nombreuses expositions.
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Gustav KLIMT (1862 - 1918)
Il y a dans de nombreuses œuvres de Gustav KLIMT ou d’Egon SCHIELE (tous deux morts en 1918 de l'épidémie de grippe espagnole qui causa des millions de morts en Europe) de nombreuses et fréquentes allusions à un érotisme morbide. L’image du corps est confrontée à autre chose que la question de l’observation anatomique, sa place dans la peinture et le dessin renvoie à des préoccupations d’ordre psychologique et philosophique ou pour le moins symboliques. Le trouble émotionnel, la confusion des sentiments (titre d’un roman de Stefan ZWEIG) la perception sensorielle aux frontières du sommeil, le rêve, l’extase physique ou métaphysique sont au cœur des représentations des deux artistes, de même qu’elles sont au cœur des études de FREUD, père de la psychanalyse. Les représentations de KLIMT et SCHIELE sont jugées parfois obscènes par les autorités et par certains commanditaires même, comme pour ses fresques de l’Université de médecine.
Les thèmes croisés et parfois confondus de la vie et de la mort, du plaisir et de l’effroi se retrouvent dans des représentations qui mêlent mysticisme et observation crue de la réalité, monde du rêve aux limites de la conscience, fantasmes et troubles de la perception comme de la sensation…. Le tout sans prise de drogue (ou presque) …
Le modèle suivi par l’Académie, imposé aux salons de peinture officiels, était issu de l’héritage de la Renaissance italienne. Le respect de l’emploi de la perspective et de l’illusionnisme** prévalait et les audaces des modernes dans leur refus d’en respecter l’usage a contribué à l’émergence d’une nouvelle conception de l’œuvre d’art, cette dernière cessant de se référer obstinément à l’idéal classique et à l’imitation des apparences. Gustav Klimt, d'abord formé à une approche académique de l'art, s'en détourne pour participer aux débuts de la Sécession à Vienne.
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Egon SCHIELE (1890-1918) est l'autre personnalité marquante et dont la brièveté de la vie a malgré tout laissé une trace indélébile sur l'image de cette ville. En 1907, le jeune homme a dix-sept ans et il rencontre Klimt qui en a alors quarante cinq. Il vont vite devenir très proches. L'œuvre de Schiele se développe autour de deux thèmes dominants, le nu féminin et masculin et l'autoportrait. Le caractère osé de ses dessins provoque ouvertement la notion de bon goût bourgeois, il fut littéralement chassé de la petite ville où il logeait avec sa compagne, WallyNeuziel, modèle travaillant pour Klimt, pour des questions d'outrages aux mœurs. Plus tard, Vienne séquestre une centaine de ses œuvres pour les mêmes raisons. Il est emprisonné quelques temps
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Koloman MOSER (1968-1918) est à ses débuts influencé par le travail de Macintosh dont nous avons parlé précédemment dans un autre article et de l'école de Glasgow, dont nombre de réalisations ont été exposées à Vienne en 1900.
En 1903, il fonde les fameux WIENER WERKSTATTE, les ateliers viennois, d'où sortiront un nombre considérable de créations que l'on range aujourd'hui au rang des premières manifestations claires des arts appliqués. L'idée était bel et bien d'unir les qualités de la création d'objet et de recherches esthétiques pures.
Sources iconographiques
www.gilles-souleymane.fr/24heures/iconographie/index.htm
http://arplastik-simoneveil.blogspot.fr/2015/12/lorigine-des-arts-appliques-part3-la.html
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